J’exploite une grande licence restaurant, quels sont les alcools que je peux servir à mes clients et dans quelles conditions ? Est-elle identique à une licence restaurant ?

J’exploite une grande licence restaurant, quels sont les alcools que je peux servir à mes clients et dans quelles conditions ?

Est-elle identique à une licence restaurant ?

La licence restaurant R est identique à une licence grande restauration GR, seul l’appellation change.

La licence R ou GR s’oppose à la petite licence restauration PR, appelée aussi licence petite restauration quant aux alcools pouvant être servis aux clients.

Leur point commun ? L’alcool ne pourra être servi qu’en accompagnement d’un repas, comme accessoire au repas.

Les alcools pouvant être servis sont nombreux, toutes les boissons autorisées en France, du groupe 1 au groupe 5.

Et on y trouve quoi ?

Toutes les boissons sans alcool (groupe 1), les boissons du groupe 3 (boissons apéritives titrant 18° maximum), boissons digestives (groupes 4 et 5).

Quelques exemples pour mieux comprendre :

Groupe 1 : soda, eau, jus de fruits…

Groupe 3 : vins, cidre, champagne…

Groupe 4 : rhum, Cognac, Armagnac…

Groupe 5 : apéritifs anisés, gin, vodka…

Il faut également retenir que toutes les boissons sans alcools peuvent être également servies avec ces 2 licences, avec ou sans repas.

A noter également, que les boissons vendues pour être consommées sur place peuvent aussi être vendues à emporter, là encore avec ou sans repas.

N’oubliez pas que la consommation d’alcool dans votre établissement se fait sous votre responsabilité, avec modération donc…

Pour exploiter ces licences, le permis d’exploitation est obligatoire.

Pas compliqué, non ?

A vos verres, prêts, servez !

Plus d’informations / calendrier et tarifs

J’exploite une licence 3, quels sont les alcools que j’ai le droit de servir à mes clients ?

J’exploite une licence 3, quels sont les alcools que j’ai le droit de servir à mes clients ?

A quelles occasions ?

Est-elle identique à une petite licence restaurant ?

 

Nombreux sont ceux qui s’emmêlent les verres, du moins les pinceaux avec licence 3 et petite licence restaurant !

Nous vous expliquons.

Les 2 ne jouent pas dans la même cour ou sur les mêmes tables si vous préférez !

La licence 3 est une licence dite de « débits de boissons », alors que la petite licence restauration est une licence dite de « restauration »

Et donc ?

Et donc, vous ne pouvez pas servir de l’alcool dans les mêmes conditions.

Néanmoins, elles ont un point commun : seuls les alcools du groupe 3 peuvent être servis.

Et c’est quoi les alcools du groupe 3 ?

On retrouve dans ce groupe les boissons dites apéritives à bases de vin et l’ensemble des vins doux naturels.

Ces boissons ne titrent pas plus de 18°, pêle-mêle il y a les vins, Champagnes, bières, cidres, poirés, alcool de miel, vins doux naturels type Banyuls, Porto…

Ensuite il est essentiel de comprendre qu’une licence débits de boissons permet de servir de l’alcool aux clients sous la forme de prestation de bar, alors qu’une licence restaurant permet de servir de l’alcool, mais uniquement comme accessoire et en accompagnement d’un repas.

En résumé, avec une licence 3, je peux donc servir un verre de vin ou une bière à un client sans qu’il n’ait à manger quoi que ce soit, alors qu’avec une licence restaurant, je ne pourrai lui servir un verre de vin ou une bière, uniquement comme accessoire à ce qu’il va manger !

Il faut également retenir que toutes les boissons sans alcools peuvent être également servies avec ces 2 licences, avec ou sans repas.

A noter également, que les boissons vendues pour être consommées sur place peuvent aussi être vendues à emporter, là encore avec ou sans repas.

N’oubliez pas que la consommation d’alcool dans votre établissement se fait sous votre responsabilité, à servir avec modération donc…

Pour exploiter une licence 3, vous devez être titulaire d’un permis d’exploitation, que vous obtiendrez avoir suivi avec ARTEFAQS la formation animée à distance en visioconférence / calendrier

Facile, non ?

Dur, dur de trouver le bon organisme pour obtenir son permis d’exploitation, à quel organisme faire confiance pour suivre la formation permis d’exploitation ?

Dur, dur de trouver le bon organisme pour obtenir son permis d’exploitation, à quel organisme faire confiance pour suivre la formation permis d’exploitation ?

  • Pourquoi est-ce si compliqué de trouver le bon organisme de formation permis d’exploitation ?
  • L’organisme de formation doit il être agréé, si oui par qui ?
  • Quel est le bon prix de la formation permis d’exploitation ?
  • Quelle est la durée de la formation permis d’exploitation, 20 heures, 7 heures, 6 heures ?

Partage d’expérience, paroles de professionnels

Angélique a suivi la formation permis d’exploitation  en 2021, elle nous raconte son expérience :

« Trouver un organisme de formation a été une vraie galère, j’ai appelé pas moins de 10 organismes, chacun sa version, fabuleux !

Quasiment tous ont été d’accord pour m’indiquer que la formation durait 20 heures, réparties sur 3 jours ou sur 2.5 jours, sauf deux ! Un qui m’a parlé de 21 heures et un autre qui m’a expliqué qu’il existait une version accélérée de 7 heures.

Les tarifs qui m’ont été proposés variaient de 199€ à plus de 800€, surprenant pour une formation obligatoire gérée par l’état.

Certains m’ont dit que je pouvais payer avec mon CPF (en passant par un financement de formation sur la création d’entreprise) et d’autres, au contraire,  m’ont dit que c’était illégal.

La formation m’a été proposée en présentiel, mais sans garantie qu’elle ait bien lieu (si pas assez de participants), ou à distance soit en visioconférence soit en E-Learning.

Concernant l’agrément permis d’exploitation , certains organismes sont agréés par le ministère de l’intérieur, d’autres par la préfecture !

Le choix a été compliqué et malheureusement pour moi je n’ai pas fait le bon !

J’ai donc suivi ma formation permis d’exploitation de 20 heures sur 2.5 jours (9h00 12h00 / 13h00 18h00 les 2 premiers jours et 8h30 12h30 le dernier) en visioconférence.

Cela n’a pas été aussi long que ça puisqu’en fin de journée, lorsque le formateur se rendait compte que nous décrochions tous, interrompait la formation, ça veut dire qu’au lieu de finir à 18h00, on a arrêté à 17h30 le premier jour et à 17h35 le second ! Les pauses en matinée et après-midi ont duré plus  de 20 minutes chacune, au final la formation a duré à peine plus de 17 heures.

Je n’ai jamais vu ni entendu la voix d’un juriste ou d’un avocat, le formateur certes très professionnel n’avait jamais étudié le droit.

J’ai donc payé plus de 400€ pour une formation en visioconférence de 17 heures, animée par un seul formateur.

Sauf que je ne savais pas tout cela avant de suivre la formation et que, renseignements pris je me suis faite avoir !

  • Je vous confirme que la formation permis d’exploitation en E-Learning est interdite !
  • La version accélérée n’existe pas !
  • Concernant le prix, chaque organisme est libre, en revanche interdiction de payer avec le CPF, quel que soit le nom donné à la formation.
  • L’agrément était décerné avant par le ministère de l’intérieur, aujourd’hui par les préfectures.
  • Qu’exige cet agrément ? La présence obligatoire de 2 formateurs, un formateur professionnel ayant 5 ans d’expérience minimum dans les métiers des bars, cafés et restaurants et un formateur titulaire d’un master 2 en droit ! 

J’ai aujourd’hui démarré mon activité, mais je me suis rendu compte qu’au niveau réglementation mes connaissances étaient hyper light, en particulier j’ai regretté qu’on ne m’ait pas davantage expliqué la réglementation sur les baux commerciaux, j’ai entendu parler trop tard de la loi Pinel, dommage car  j’aurai pu faire des économies, en particulier sur les travaux qui restent à la charge du bailleur.

J’aurais aimé aussi qu’on m’explique la différence entre arrêté préfectoral et municipal, j’aurais aimé entendre parler plus dans le détail des fermetures administratives.

Je ne me suis pas plainte auprès de l’organisme pour ces manquements, le formateur a été super sympa, très cool mais je comprends beaucoup mieux maintenant pourquoi cette formation est obligatoire et aussi pourquoi la présence d’un juriste ou d’un avocat est si importante, si mon témoignage peut servir à d’autres futurs exploitants, alors tant mieux, cela aura au moins servi à ça »

Quels sont les critères qui doivent vous conduire à choisir le bon organisme de formation au permis d’exploitation ?

L’organisme doit être agréé par l’état, par le ministère de l’intérieur et par les Préfectures depuis 2020.

La durée de la formation varie en fonction des cas :

  • Si vous n’avez jamais exploité de licence, la durée est de 20 heures
  • 7 heures pour un renouvellement ou pour un permis chambre avec table d’ hôtes.

La formation doit être proposée sur 3 jours, elle peut être animée en présentiel et à distance mais pas en E-Learning.

Le programme de la formation permis d’exploitation est défini dans le code de la santé publique.

Le prix de la formation est libre, mais le prix doit comprendre le respect de la durée, le respect du programme de la formation défini dans le code de la santé publique et aussi et surtout la présence de 2 formateurs un professionnel ayant au moins 5 années d’expérience dans les métiers des CHR et un formateur titulaire d’un master 2 en droit.

Comme l’indique Angélique B, la présence du juriste ou de l’avocat est essentiel, en effet la formation permis d’exploitation entraine pour l’exploitant un grand nombre d’obligations qui entrent de fait sa responsabilité civile et aussi pénale, il est donc primordial de maîtriser la réglementation, les principes de responsabilité, les cas de mises en causes de l’exploitant, de mise en dangers de la vie d’autrui, pour savoir comment s’en prémunir et comment réagir face à de telles situations.

ARTEFAQS est agréé depuis 2012 et vient d’obtenir son second renouvellement en février 2022.

Cet agrément est valable 5 ans et il valide que l’organisme répond aux critères définis par la réglementation.

Cet agrément est valable 5 ans et il valide que l’organisme répond aux critères définis par la réglementation, Eloïse, Amanda et Manuarii nos avocates et notre juriste animent en collaboration avec Laurent, Christian et Hélène les formations permis d’exploitation

Nous proposons la formation permis d’exploitation à distance en visioconférence, la formation dure 20 heures, les horaires sont généralement pour les 2 premiers jours 8h30 12h30 / 13h30 16h30, 8h30 12h30 13h30 / 15h30 le dernier jour.

Nous vous proposons 2 dates de sessions par mois.

Le tarif unique de la formation est de 340€ net pour 20 heures de formation.

Les supports de la formation, les affichages relatifs à l’ivresse publique, le tabac…sont accessibles sur notre site internet tout comme plusieurs autres supports documentaires (accessibilité, sécurité incendie…), un code personne est transmis à chaque participant en fin de formation.

Nous assurons également le service après-vente de la formation, nous restons en effet à votre écoute pour répondre à vos questions, vos inquiétudes…ou pour nous informer de votre ouverture !

 

ERP, fonds de commerce, baux commerciaux, pas de porte, quelles différences ?

ERP, fonds de commerce, baux commerciaux, pas de porte, quelles différences ?

C’est quoi un ERP ?

Un ERP est un Etablissement Recevant du Public.

C’est un bar, un café, un restaurant, un snack, un local dans lequel des personnes peuvent être accueillies.

C’est aussi une salle de cinéma, de concert, une pharmacie, un supermarché…

Les ERP sont classés :

  • En type, en fonction de leur activité principale
  • En catégorie, en fonction de leur capacité d’accueil

Les ERP doivent répondre à des obligations liées à leur exploitation : sécurité incendie, accessibilité des personnes handicapées, prévention de l’ivresse publique, prévention des nuisances…

Toutes les obligations liées à l’exploitation d’un ERP café, bar, restaurant, snack sont abordées en formation permis d’exploitation.

Pour pouvoir exercer une activité commerciale dans un ERP, il est nécessaire d’avoir un bail commercial.

C’est quoi un bail commercial ?

Un bail commercial est un contrat d’occupation d’un local (ERP) dans lequel sont précisées les activités possibles, le montant du loyer, la répartition des charges des travaux…

Un bail commercial définit clairement les activités possibles : restaurant, débit de boissons, salon de coiffure…

Les activités indiquées au bail doivent être respectées au risque que le bail soit résilié par le bailleur.

Le bail commercial, abordé dans le détail par notre juriste ou notre avocate est le pivot central de l’activité.

Ce contrat doit être analysé de très près par l’acheteur.

Ce bail commercial ou droit au bail peut être intégré dans un fonds de commerce.

Pas de porte et droit au bail ?

Il arrive qu’un droit au bail soit réclamé, le montant est libre.

Ce droit au bail est également appelé pas de porte, c’est un montant à payer qui permettra d’occuper les lieux et de développer une activité commerciale.

C’est quoi un fonds de commerce ?

Un fonds de commerce est un ensemble de biens matériels et immatériels.

Un fonds de commerce c’est :

  • Une clientèle
  • Une renommée, une marque
  • Du matériel, des équipements
  • Un emplacement
  • Des contrats de travail
  • Une licence
  • Un bail commercial
  • Autres éléments matériels et immatériels

La valeur d’un fonds de commerce dépend de la valeur de tous ces éléments.

Un bail commercial est toujours attaché à un fonds de commerce.

Un chapitre entier de la formation permis d’exploitation aborde la notion de fonds de commerce, ce chapitre est animé par notre juriste ou notre avocate.

Un Food-truck, un camion pizza sont-ils des ERP ?

Un Food-truck, comme un camion pizza ne sont pas des ERP si aucun client n’est accueilli à l’intérieur.

Une grande partie de la réglementation relative aux locaux n’est donc pas applicable.

Pour ce qui concerne l’accessibilité des personnes handicapées, il est recommandé à l’exploitant d’adapter du mieux possible ces prestations.

Ces thématiques sont abordés au cours de la formation PERMIS D’EXPLOITATION, ces sujets sont traités par notre avocate et notre juriste.

Lire notre article suivant : service et consommation d’alcool dans les ERP, quid des jeunes et des mineurs ?

Licences débits de boissons, licences restaurant, licences de vente à emporter ? Quelles différences ? Comment les obtenir ?

Les licences débits de boissons, les licences restaurant et les licences à emporter, quelles différences ?

C’est quoi une licence, à quoi sert une licence ? (cliquer ICI)

La licence est l’autorisation qui est donnée par la mairie pour pouvoir  servir de l’alcool aux clients pour consommation sur place ou à emporter.

Existe-t-il plusieurs licences ? (Cliquer ICI)

Il existe :

  • 2 licences débits de boissons (licence 3 et licence 4)
  • 2 licences restaurant (petite licence restaurant PR et grande licence restaurant R ou GR)
  • 2 licences de vente à emporter (petite licence de vente à emporter et grande licence de vente à emporter)

Que faire avec ces licences ?
  • Les licences débits de boissons permettent de servir de l’alcool aux clients dans le cadre d’une activité de bar.

Il existe 2 licences débits de boissons, la catégorie 3 et la 4, la 3 permet de servir des alcools jusqu’à 18° et la 4 tous les alcools autorisés en France.

  • Un restaurant non titulaire d’une licence débit d boissons doit être titulaire d’une licence restaurant s’il sert de l’alcool en accompagnement d’un repas.

Les licences restaurant permettent de servir de l’alcool en accompagnement d’un repas, l’alcool est alors un accessoire du repas.

Il existe 2 licences restaurant, la petite pour les alcools jusqu’à 18° et la grande tous les alcools autorisés en France.

  • Les licences de vente à emporter permettent de vendre à emporter de l’alcool, jusqu’à 18° pour la petite, tous les alcools autorisés en France pour la grande.
Ces licences sont elles payantes ?

La licence 4 ne vous sera jamais octroyée par une mairie, il n’y a plus de création de licences 4 sur le territoire (sauf cas particuliers Concept 1000 cafés).

La licence 4 doit être achetée ou dans certain cas elle peut être déjà attachée à l’établissement repris.

La licence 3 peut également être déjà attaché à l’établissement repris mais elle peut être également demandée à la mairie, elle vous sera octroyée gratuitement sous conditions (quotas de licence 3 et 4 présentes sur la commune n’excédant pas  1 pour 450 habitants, proximité d’un établissement protégé, type établissement scolaires, proximité d’autres licences débits de boisons selon les communes)

C’est quoi un repas ?

La réglementation ne définit pas de façon précise la notion de repas, cependant la notion selon laquelle l’alcool est « accessoire » au repas est importante, elle signifie que les quantités d’alcool servies doivent être en lien avec ce qui est consommé.

L’heure du repas n’importe pas tant que la composition du repas est justifiable.

Un repas doit être consommé à table, il peut être composé d’une entrée, d’un plat, ou d’un plat et d’un dessert, d’une grande salade, d’un assortiment de tapas en quantité suffisante et non sous la forme d’amuses bouches.

Un repas ne peut pas être composé d’un simple sandwich, de toasts ou de fruits.

Cliquer ICI Source : guide des débits de boissons novembre 2018

Notre prochain article qui sera publié le 7 mars traitera du sujet suivant : ERP, fonds de commerce, bail commercial, pas de porte ? Quelles différences ?

 

Un permis d’exploitation, pour quoi faire et pour qui ?

Un permis d’exploitation, pour quoi faire et pour qui ?

De très nombreux articles traitent de la formation permis d’exploitation, il est extrêmement compliqué de se retrouver dans cette “jungle” informative,  d’obtenir des réponses précises à des questions relatives au permis d’exploitation.

Nous allons vous expliquer clairement dans cet article tout ce que vous devez savoir sur le permis d’exploitation.

Pour commencer c’est quoi un permis d’exploitation ?

CERFA Permis d’Exploitation

Le permis d’exploitation est un document administratif de type CERFA qui est délivré à une personne ayant suivi la formation dite « permis d’exploitation », ce permis est valable 10 années.

C’est votre permis de conduire (d’exploiter) une licence dans un bar ou restaurant, un snack ou dans un food-truck.

Cette formation est obligatoire.

 

Le permis d’exploitation est obligatoire dans quels cas ?

Le permis d’exploitation est obligatoire si vous souhaitez servir à vos clients de l’alcool à consommer sur place.

C’est  la mairie qui vous délivrera une licence (sauf cas particulier licence 4)

C’est auprès de la mairie que les démarches sont à réaliser (demande initiale, mutation et translation).

Dans le cas de transfert de licence, vous devrez réaliser ces démarches auprès de la préfecture.

  • La mutation consiste à changer le nom de l’exploitant de la licence déjà exploitée dans l’établissement que vous rachetez.
  • La translation consiste à déplacer une licence au sein d’une  même commune (changement de locaux)
  • Le transfert consiste à déplacer une licence au sein d’un même département (changement de locaux

Le permis d’exploitation est obligatoire pour qui ?

L’exploitant, en tant que personne physique, en tant que responsable pénale de la société doit être titulaire du permis d’exploitation (micro entreprise, SASU, EURL, EIRL).

Sont concernés :

  • Tous les cogérants en SARL ou SNC
  • Le président ou le directeur d’une SAS
  • L’exploitant en société individuelle (EI, EURL, micro, SASU…)

Quelle est la durée de cette formation obligatoire ?

3 cas de figures se présentent :

  • Vous n’avez jamais exploité de licence à votre nom, en tant qu’exploitant, la formation dure 20 heures réparties sur au moins 3 journées.
  • Vous avez déjà exploité une licence à votre nom en tant qu’exploitant, la durée de la formation est de 7 heures.
  • Vous avez déjà un permis d’exploitation et sa durée de validité de 10 ans est dépassée, la formation de recyclage dure 6 heures.

Attention, il ne s’agit pas comme vous pourrez le lire, d’une expérience mais de l’exploitation comme chef d’entreprise d’une licence durant 10 ans, la licence est à votre nom.

Le permis d’exploitation est-il toujours obligatoire dès qu’il s’agit d’alcool ?

Le permis d’exploitation n’est pas obligatoire pour vendre à emporter de l’alcool, en revanche cette activité nécessite l’obtention d’une licence de vente à emporter (à demander en mairie).

Cas particulier de la vente d’alcool à emporter entre 22h et 8h : obligation d’obtenir à l’issue d’une formation spécifique un PVBAN (permis de vente de boissons alcooliques la nuit).

 

 

Le permis d’exploitation est-il obligatoire pour un Food-truck ?

Si l’alcool est consommé sur place (petite terrasse, mange-debout), le permis d’exploitation est obligatoire.

Il permettra d’exploiter une licence 3 et ou une licence petite restauration.

Il sera nécessaire d’indiquer sur la demande de licence les lieux d’exploitation, c’est-à-dire les communes dans lesquelles le Food-truck va se déplacer ainsi que les jours associés à chacune d’entre elles.

Dans ce cas il n’est pas nécessaire de refaire une demande de licence auprès de chaque mairie.

Quelle différence entre permis d’exploitation et licence ?

Le permis d’exploitation c’est votre permis de conduire, la licence c’est votre véhicule.

Notre prochain article paraitra lundi 7 février : Les licences débits de boissons, les licences restaurant et les licences à emporte, quelles différences ?

 

 

 

Le permis d'exploitation en image
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Permis d’exploitation, pourquoi la formation doit-elle être animée par un professionnel et un juriste ou un avocat ?

Permis d’exploitation, pourquoi la formation doit-elle être animée par un professionnel et un juriste ou un avocat ?

La formation au permis d’exploitation est obligatoire si vous souhaitez servir à vos clients de l’alcool et que ces derniers puissent le consommer sur place.

Le permis d’exploitation, c’est votre permis de conduire, celui de conduire une licence !

Vous pourrez alors piloter une licence débits de boissons (de catégorie 3 ou 4) qui permettra à vos clients de ne consommer que de l’alcool ou une licence restaurant (de catégorie petite ou grande) qui obligera vos clients à prendre un repas pour consommer de l’alcool à table.

Cette formation est obligatoire, le législateur a souhaité que toute professionnel exploitant un ERP dans lequel sont vendues et consommées des boissons alcoolisées soit sensibilisée aux obligations liées à l’exploitation d’un ERP et informée des responsabilités qui en découlent (sécurité, affichages, accessibilité, prévention de l’ivresse publique…)

Le formateur professionnel est là pour vous transmettre son expérience, le juriste ou l’avocat est présent quant à lui pour vous transmettre les informations relatives à la réglementation applicable à votre métier.

La réglementation est importante, dense, parfois complexe, il est donc important qu’une personne qui en a les compétences viennent exposer ces thématiques là et en parler avec vous (code de la santé publique, code de la consommation, accessibilité des personnes handicapées, droit du travail…)

Vous vous posez des questions sur votre bail commercial, sur le rachat d’un fonds de commerce ?

Des travaux sont à réaliser, qui doit les prendre en charge ?

L’établissement n’est pas conforme, que dois-je faire ? quels sont les recours possibles ?

Vous êtes sous la menace d’une fermeture administrative, comment m’en prémunir, comment l’éviter ?

Autant de questions, auxquelles seule un professionnel du droit peut répondre justement.

Chacune de nos formations permis d’exploitation est animée par un professionnel et un juriste ou une avocate.

Le prix de la formation permis d’exploitation est certainement parmi les moins chers proposés aujourd’hui (395€ net pour 20 heures de formation) , n’hésitez plus et contactez nous pour connaitre les prochaines dates de nos formations.

Offre exclusive ARTEFAQS en cours, validité 31 mars 2022

https://www.artefaqs.eu

 

Permis d’exploitation, épisode 2 : Le “fait maison”, c’est quoi ?

Permis d’exploitation, épisode 2 : Le “fait maison”, c’est quoi ?

Soyons clairs, la mention “maison” ou “fait maison” fait vendre !

Les clients que nous sommes espérons et parfois savons que derrière le mur qui sépare la salle de restaurant de la cuisine, il y a des cuisiniers, de vrais cuisiniers, des passionnés.

Des cuisiniers qui ont envie de faire plaisir, de nous satisfaire, qui veulent à tout prix que nous repartions heureux de leur établissement.

La mission est belle, louable, palpitante mais plus compliquée et plus couteuse !

Prenons l’exemple de ce bon fondant au chocolat que nous adorons tous, il y en a partout, sur toutes les cartes de restaurants, mais il est “maison” de celle où nous sommes attablés ou d’une autre maison plus lointaine, plus industrielle…et bien moins coûteuse ? c’est là où ça se complique et où finalement on se demande si finalement on veut vraiment connaitre la réponse !

C’est le problème de tous ces restaurateurs, ces cuisiniers qui chaque jour sont en concurrence avec des établissements appelés aussi et malheureusement “restaurants” dans lesquels tout ou presque n’est qu’assemblage, remise en température, habillage et décoration !

La concurrence se fait également sur le prix, à prix de vente équivalent vous avez le cuisinier qui aura passer du temps à créer, à élaborer, à préparer et l’autre, d’ailleurs appelé aussi “cuisinier”, qui n’aura rien fait d’autre que d’ouvrir un emballage, passer un produit au four et  le dresser avec toute l’adresse d’un prestidigitateur.

Et hop l’affaire est dans le sac, le client semble content même si il se dit que c’était quand-même sacrément sucré, peut-être un peu sec mais bon faut pas exagérer non plus, c’était quand même bon !

Le “fait maison” c’est finalement beaucoup plus simple que ça : de l’envie, de la passion, de la technique, des compétences, l’envie de faire plaisir…

Prenez garde à vérifier tout cela sur les cartes de restaurant, n’ayez pas peur de poser la question avant de commander, ne craignez pas d’avoir honte à tant vous interroger, la honte n’est pas du côté qu’on croit !

En ces périodes troublées ou chacun de nous a envie de vrai, d’authenticité, de bien être, informez-vous, renseignez vous, allez profiter d’un bon moment dans un restaurant qui certainement ne vous proposera pas 25 entrées, 20 plats chauds et 36 desserts, mais une carte de plats dont il connait chaque ingrédient, chaque cuisson parce que chacun d’entre eux aura été cuisiné dans sa “maison”.

Plus d’informations sur le site de la DGCCRF 

Quels sont les thématiques abordés au cours de la formation permis d’exploitation ? Episode 1 : Le code de la consommation

Quels sont les thématiques abordés au cours de la formation permis d’exploitation ? Episode 1 : Le code de la consommation

Vous vous posez sans doute la question de savoir quels sont les termes abordés au cours des 20 heures de la formation “permis d’exploitation” ?

En effet les sujets et les thématiques sont nombreux. Tous ont le même objectif, vous conduire à exploiter votre établissement dans les meilleures conditions, sans risquer ni sanctions  administratives (amendes, fermeture)  ni sanctions pénales (poursuites judiciaires).

Parmi les nombreux sujets, nous abordons ici dans ce premier épisode de notre saga “permis d’exploitation et réglementation ”  le “code de la consommation”.

Le code de la consommation définit, entre autre toutes les obligations auxquelles doivent répondre les commerçants, qu’ils soient restaurateurs ou débitants de boissons.

L’affichage des prix est une obligation, en effet vos clients doivent avant de rentrer dans vos établissements et une fois à l’intérieur avoir toutes les informations relatives aux prix pratiqués et aux conditions normales ou particulières auxquels sont associés les prix.

Tout d’abord les prix doivent être affichés TTC en euros et service compris.

Cette notion de service compris n’est pas forcément celle que nous avons tous en tête, en effet en France le service est toujours compris, mais lorsque le restaurateur indique “service compris” cela sous entend qu’il rémunère ses salariés sur la base d’un pourcentage prélevé sur chaque note, ce pourcentage prélevé est appelé “pourboire” (exemple : plat du jour 18€ service compris 15%, cela signifie que 15% des 18€ payés par le client serviront à la rémunération des salariés).

Pour les boissons avec ou sans alcool le client doit également être informé des quantités servies (exemple :  bouteille de vin 75cl 19€, vin de vin 12cl 4€, pichet quart de vin rosé 25cl 8€, apéritif anisé 3cl 3€…)

Enfin si des conditions spéciales sont appliquées, le client doit également en être informé (tarif différent entre le service au comptoir et en terrasse, majoration des prix au-delà de 22h30 par exemple)

Les menus doivent indiquer si ils sont proposés boissons comprises ou sans boissons comprises, dans le cas ou les boissons seraient comprises, il est nécessaire de préciser quelles(s) boissons sont comprises et en quelle quantité.

Vous devez veiller à ne pas conserver sur vos cartes ou sur vos affichages / pancartes des produits (vins, boissons, plats) que vous n’êtes pas en capacité de servir durablement (par exemple une référence de vin au prix attractif que vous n’avez que très peu ou pas du tout en stock, ou que vous n’achetez quasiment plus), un plat du jour élaboré en trop petite quantité mais qui servira d’offre et de prix d’appel (le fait de ne pas servir un plat du jour à un client n’est évidemment pas condamnable, ce qui peut l’être en revanche c’est d’attirer un client sur la base d’une offre que le professionnel sait ne pas pouvoir servir durant un service dans des conditions normales).

Il est important également de ne pas tromper le client en lui proposant des plats ne correspondant pas à la réalité.

Une filet de limande n’est pas un filet de sole, l’épaule n’est pas du jambon, le Roquefort n’est pas du bleu et le surimi ce n’est pas du crabe !

Si vous proposez des plats “faits maison“, veiller à respecter scrupuleusement le cahier des charges, idem pour les appellations BIO, AOP, IGP…

Enfin pour l’anecdote, savez-vous ce qu’est un KIR ? cette boisson présente sur toutes les cartes des bars et restaurants de France ?

Dans le second épisode, nous vous présenterons dans le détail l’appellation “fait maison”. A qui s’adresse t-elle ? comment y répondre ? comment communiquer auprès de clients ?

Rendez-vous la semaine prochaine ! 

Peut-on suivre la formation permis d’exploitation en visioconférence ?

Peut-on suivre la formation permis d’exploitation en visioconférence ?

La question nous est posée régulièrement : mon permis d’exploitation obtenu à distance par visioconférence a t-il la même valeur qu’un permis d’exploitation suivi en présentiel ?

La réponse est : oui

Les organismes de formation agréés par le ministère de l’intérieur, respectant donc les obligations réglementaires (durée de 20 heures, présence d’un titulaire de master 2 en droit, avocat ou juriste et présence d’un professionnel des métiers de la restauration, respect du programme de formation défini dans le code de la santé publique, réalisation d’une évaluation finale des connaissances acquises) ont la possibilité  de proposer cette formation en visioconférence.

Le permis sera valable 10 années, quelle que soit la catégorie de licence choisie et il le sera sur l’ensemble du territoire  national et outre-mer.

Il en est de même si vous devez renouveler votre permis d’exploitation ou suivre une formation spécifique telle PVBAN ou permis tables d’hôtes.

ARTEFAQS vous propose de suivre cette formation en visioconférence durant 3 journées consécutives, la formation est coanimée par notre avocate ou notre juriste et un professionnels des métiers de la restauration et des débits de boissons.

Pour plus d’infos, contactez-nous 09.81.04.18.18